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19/07/2008

Maudit soit Andreas Werckmeister !

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« Rapidement exposées, les caractéristiques que les astronomes prêtent aux trous noirs, à savoir le fait qu’il s’agit d’un astre en fin de vie ne pouvant être directement observé, engloutissant toute forme de matière et d’énergie à sa portée et dont la présence nous est révélée par les étonnantes quantités d’énergie produites par sa gloutonnerie, nous font immédiatement songer à certaines œuvres phares de la modernité. Car, pour paraphraser le marquis (qui lui aussi fut divin à sa manière) Pierre-Simon Laplace, il est possible que les plus grandes œuvres littéraires, soient, en raison même de la densité à laquelle elles paraissent être parvenues, invisibles. Elles aussi déforment l’espace-temps à leur voisinage. Cachées bien qu’elles demeurent connues de tous (soyons quelque peu prudents : connues des honnêtes hommes, s’il en reste…), elles représentent de véritables puits de chaos au sein d’un univers autrement impeccablement ordonné, dont les règles et les usages sont enseignés depuis quelques siècles dans les universités, par de tranquilles et trop souvent imbéciles professeurs qui riraient s’ils me lisaient. »

Juan Asensio

« Maudit soit Andreas Werckmeister ! »

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