17/03/2008
En vrac...
... des courriels de crétins qui pensent que je soutiens... Perben ! N'ont pas dû bien lire ma note précédente...
Pour les autres, ils peuvent zieuter le blog de Renaud, à la date du 24 février. Il y retoque qui il faut, comme il faut.
Sans oublier le carnet de notes de Fabienne.
21:12 Publié dans LyonnÈseries, pigments & pixels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marhic, swiatly, couty
08/09/2006
Gagner sa vie
J’ai dit littérature, ils ont répondu gestion-commerce. Pas assez douée pour la voie littéraire, il aurait fallu redoubler mais les parents ne veulent pas le redoublement puisque ce n’est pas obligé. Préparer un bac pour une fille d’ouvrier, c’est déjà bien et puis gestion-commerce, ça fait sérieux. On dirait presque un métier.
Et je me laisse convaincre. Aimer lire Kerouac et Miller ne fait pas de moi une littéraire. Trop de fautes dans mes dissertations. C’est inscrit au stylo rouge dans la marge : « des idées, certes, mais que de fautes ! »
« GAGNER SA VIE » de Fabienne SWIATLY, éditions de la Fosse aux ours05:55 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Swiatly, Fosse aux ours, littérature, lecture, extrait, citation
15/04/2006
Samedi 15 avril
Fabienne nous parle de Grisélidis.
10:10 Publié dans C.A.P de lettres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réal, swiatly, remue.net
14/10/2005
Vendredi 14 octobre
Avec Fabienne et Sylvie, plusieurs mois durant, je suis allé à la prison Saint-Paul. Lire des textes. À voix haute. Aujourd’hui, Fabienne lâche un cri, un texte sur cette expérience.
07:20 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prison, remue.net, swiatly
18/05/2005
Mercredi 18 mai
14:55 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Swiatly
18/03/2005
Vendredi 18 mars
En début d’après-midi, je me rends à la prison Saint-Paul (sise tout contre la gare de Perrache et les quais du Rhône). Ce n’est pas une première. J’y retrouve Sylvie et Fabienne du groupe « Abus de langage », une association de lecteurs à voix haute. Il est prévu que nous lisions, que nous échangions quelques textes avec des détenus (je ne suis pas venu seul, mais accompagné de John Fante, de Withman et cie). Je n’évoquerai pas les petits problèmes que nous avons rencontrés dès l’entrée, je tiens à ce que nous puissions continuer à intervenir dans ces murs (fréquence prévue, tous les quinze jours).
Ceux qui ont lu mon premier livre publié (« L’idiot n°2 ») se souviennent qu’il y était abondamment question de la prison, des prisons, ainsi que de zen et de vedanta à la sauce Frédérick (où réside la dernière action possible, la vraie liberté, la marge de manœuvre inaliénable, avec un zest de hold-up par ci, une scène de poursuite par là, etc.).
À peine m’étais-je assis autour d’une table, entouré de huit détenus, que l’un d’entre eux me tend quelques feuilles photocopiées. Une nouvelle de Zweig (extraite de quel recueil ?) intitulée « VIRATA ». Comme son titre l’indique, l’histoire se passe en Inde, et le conte s’ouvre sur deux citations des Upanishads. Exemple :
« Ce n’est pas en évitant d’agir qu’on se libère en vérité de l’action,
Jamais on ne parvient à s’en rendre entièrement libre, fût-ce un instant. »
Moi : - Pourquoi vous me refilez cette nouvelle ?
Le détenu : - Pour que vous la lisiez. Vous connaissez Zweig ?
- Oui. Mais pas ce texte là…
- Emmenez-le chez vous, quand vous sortirez, tout à l’heure.
- Je le lis et vous le ramène, promis.
Évidemment, cet homme n’avait pas lu mon « Idiot » (je ne me suis pas présenté comme auteur). Pourquoi est-ce à moi et non à Fabienne ou à Sylvie qu’il a refilé cette nouvelle de Zweig ?
10:30 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prison, zweig, swiatly, vedanta, upanishads, abus de langage, fante