16/02/2025
Où l'on continue de lire mon dernier recueil...
" Il est urgent de lire Le tour de l’hexagone en 36 poèmes.
D’une traite.
J’ai passé une très belle insomnie grâce à ce manuel de dépaysement rapide.
Ces voyages immobiles m’ont fait économiser beaucoup d’argent.
A la hauteur de la générosité du poète.
Cette poésie rend vivant son lecteur, c’est une vraie récréation .
On en sort régénéré.
Loin de toute une poésie qui voudrait peser.
Ces "petites histoires" qui font du bien sont beaucoup moins inoffensives qu’elles n’y paraissent.
On est piégé, pris par la main d’une personne qui nous emmène faire un tour dans le manège de sa vie.
Vraiment, laissez-vous faire plaisir.
Laissez-vous guider, laissez-vous jouer avec Frédérick dans ses contes ordinaires."
Olivier Benoit Gonin
"… Conduite tout sourire, sans colonne de direction pourtant, en marche avant marche arrière dans le petit monde de Frédérick Houdaer. Manège qui tourne en rond, se perd, nous perd au grès de ses (re)trouvailles… pour s’y retrouver justement, on « tente de scotcher les volets déchirés (d’une carte) / malgré les bourrasques », carte de France à gratter pour connaître « l’étendue de nos pertes et de nos gains »… après quoi, planté dans ce décor d’Hexagonie, on peut demander à la France (à l’instar de Steeve Wahring), "Eh, la vieille dame, pourquoi tu ris pas ?"
Mais Frédérick Houdaer n’a pas le goût des réponses « mode d’emploi », plutôt celui du « poème à dire » et il préfère crever de chaud plutôt que de se positionner au milieu de cette vie qui ne serait rien d’autre « qu’une course de rats ».
Ce qui nous guide au fil des pages, c’est « notre évaluation annuelle », nos « jobs de merde » qui nous font pointer en troupeau de salariés, nos deux mains l’une armée l’autre pacifique, l’absolue interdiction au enfants de pisser dans la Méditerranée au risque de créer un bain de sang (un gosse y mourant nous ferait moins d’effet)
Mais heureusement, on peut dire de Frédérick Houdaer, qu’« Il lui en faut peut / pour se dépayser » : une ancienne dynamiterie classée monument historique, deux trois mots pour faire rire une serveuse, le vol tarabiscoté d’une mouette et puis, dans ce vade-mecum du « dépaysement rapide et facile », un « memento morue » et « mer pas loin » en « happy-end arraché » qui sont ses pas de côté.
Jamais Frédérick Houdaer ne sera allé si loin dans le sud. D’ailleurs, il ne comprend rien à l’idée de « capital soleil ». Il contemple simplement, au volant de sa berline rouge, notre agitation… et à chaque tour de ces 36 chandelles, on attrape le pompon, et on repart de plus belle !"
Augustin Petit
Pour vous procurer l'ouvrage, voir deux-trois notules plus bas.
05:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Écrire un commentaire