07/07/2016
Le boss # 2
Con large comme un estuaire
Où meurt mon amoureux reflux
Tu as la saveur poissonnière
l’odeur de la bite et du cul
La fraîche odeur trouduculière
Femme ô vagin inépuisable
Dont le souvenir fait bander
Tes nichons distribuent la manne
Tes cuisses quelle volupté
même tes menstrues sanglantes
Sont une liqueur violente
La rose-thé de ton prépuce
Auprès de moi s’épanouit
On dirait d’un vieux boyard russe
Le chibre sanguin et bouffi
Lorsqu’au plus fort de la partouse
Ma bouche à ton noeud fait ventouse.
08:25 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : apollinaire
Commentaires
Bon, je veux pas jouer les trouble-fesses, mais le bon docteur Bonetto, vénérologue désagrégé de ses facultés, subodore que la dame doit souffrir d'une infection sexuelle transmissible (I.S.T.). "La saveur poissonnière", ce doux euphémisme, indiquerait une infection au gardnerella vaginalis. Elle se traitera par une courte antibiothérapie. Pouf ! Pouf ! Le problème résolu. Non obstant, les amateurs de poissons en cours de putréfaction se livreront avec bonheur au cunnilingue gourmand (pléonasme).
enfin, n'oubliez pas : la sexualité est excellente pour la santé. Vous pouvez donc vous y adonner seul, à deux ou à plusieurs.
Écrit par : Marc Bonetto | 07/07/2016
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