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16/11/2005

Émeutes

Ces quinze derniers jours, je n’ai pas changé mes habitudes. Pour cause d’ateliers à animer (entre autres boulots), j’ai passé beaucoup de temps… à Vénissieux et à Saint-Fons par exemple. Que dire de ce que j’y ai vu ? Inviter les personnes qui lisent ces lignes à se reporter à ma note datée du… 10 octobre !

13/11/2005

Bellecour et Aniche

Du vendredi 11 au dimanche 13 novembre: 

En l’espace de trois jours, j’enchaîne deux salons du livre : celui d’Aniche (près de Douai) consacré au polar (des ours, des loups + l’élection de Miss Polar au menu !) et celui de Lyon au milieu de la Place Bellecour et des cordons de C.R.S.

Ces deux rendez-vous m’ont permis de rencontrer en chair et en os Renaud Marhic et Christian Cottet-Emard qui ont l’habitude de hanter ma « toile ».

Vendredi, pour me rendre à Douai, je me suis Tégévé en première classe. Première classe et première fois de ma vie. Et alors ? J’ai dormi. Fauteuils confortables, spacieux, visiblement conçus pour de grosses personnes. Magazine « TGV » à disposition. En Une est annoncé un dossier « Les dessous de l’édition ». Mieux vaut pioncer que d’ouvrir ça.

Quand j’émerge, c’est pour filer au wagon-bar et entendre son tenancier se plaindre :

- Y’a eu 8 millions de morts pour qu’aujourd’hui, ce soit férié… et bien ça n’a pas suffi, parce qu’aujourd’hui, je dois bosser. »

 

 

J’ai donc passé 24 heures dans le nord de la France… 24 heures qui m’ont fait du bien (mon père et mon grand-père ne sont-ils pas de Dunkerque ?). Parmi les auteurs invités, j’ai été surpris d’apercevoir Fajardie (je croyais qu’il ne participait plus à ce genre de manifestation).

Ce festival d’Aniche possède bel et bien une âme (et Roger Facon, son organisateur, n’y est pas pour rien). Heureux également d’avoir rencontré l’excellent Pascal Françaix (mince, lui aussi en pince pour Ghelderode, lui aussi est de Aniche comme Roger Facon) et découvert les éditions Octobre derrière lesquelles se cache Pierre Grimbert.

La reine était Audrey Françaix. Aucune Miss Polar ne lui arrivait à la cheville.

Tout de même, de retour en gare de Lyon-Part-Dieu, j’ai aimé retrouver un soleil même timide.

Ce ne sont plus les chantiers d’écriture qui me manquent.