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18/05/2015

Perros # 2

« On disait autrefois que pour

écrire de façon valable

il fallait être parisien

sinon c’était foutu d’avance

nous n’étions pas dans le vrai bain

de la poétique jouvence

Je n’ai pas été peu surpris

quand par la suite j’ai appris

que l’homme en question qui disait

à Paris seul trouver remède

à ses maux intellectuels

se retirait en Italie

pour finir ses romans »

 

George Perros, « Une vie ordinaire »

perros5.jpg

 

 

14/04/2015

Perros # 1

« La poésie est dans la rue, dans le ruisseau, elle est tout à fait dénuée de hiérarchie, elle ne sait pas. Elle ne sait rien. Elle est le chant de notre ignorance. Elle ne connaît pas son homme, ni ses amours, ni ses idées politiques, ni ses ambitions sociales. Elle est ce qui est toujours là, dans nos jours et nos nuits difficiles… »

(Papiers collés II)

 

« Les mots nous ressemblent. Il faut et il ne faut pas s’y fier. »

(Papiers collés II)

 

« Je voudrais que ce soit la bonté la poésie. J’ai bonne mine. »

(Papiers collés II)

 

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« J’écris comme on viole. En cachette. Dans les sous-bois du langage. Vite. Caresse interdite. »

 

« Je n’éprouve qu’une sensation : celle du conflit permanent. Le comble de ce conflit me semblant être l’amour. »

Correspondance Grenier-Perros