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« There is a war between the rich and poor, a war between the man and the woman. There is a war between the ones who say there is a war and the ones who say there isn’t. Why don’t you come back to the war? It’s just beginning.”
“C’est la guerre entre les riches et les pauvres, c’est la guerre entre l’homme et la femme. C’est la guerre entre ceux qui disent C’est la guerre et ceux qui disent Ce n’est pas la guerre. Pourquoi ne reviens-tu pas à la guerre ? Elle ne fait que commencer. »
Leonard Cohen
« Je lui ai appris à se fringuer. Il m’a appris à vivre éternellement. »
Leonard Cohen au sujet du poète Irving Layton
“ Le jour viendra où les jeunes se trouveront face au dilemme : poseur de bombes ou conteur ? ”
Jodorowsky
“ J’ai passé la moitié de ma vie à casser ou à détruire des traditions fausses en montrant que vu leur manque de sens on ne doit les prendre au sérieux à aucun niveau. L’autre moitié de la vie, je l’ai passée à redécouvrir avec un profond respect le sens des traditions réelles. Le respect pour les unes nourrit l’iconoclastie à l’égard des autres. »
Peter Brook
« C’était pourtant vrai, je n’avais pas encore commencé à écrire. J’ai commencé à 35 ans. Mais je savais faire la distinction entre un bon poème et un mauvais. Et je savais dire pourquoi. Et les hommes que je sache n’écrivent pas avec leur réputation, ils écrivent, la plupart d’entre eux, avec leur machine à écrire ! Chaque fois que tu t’assieds ta réputation est partie avec le soleil de la veille, tu redeviens un débutant. »
Bukowski
« Les écrivains posent un problème. Si ce qu’un écrivain écrit est publié et se vend comme des petits pains, l’écrivain se dit qu’il est génial. Si ce qu’un écrivain écrit est publié et se vend moyennement, l’écrivain se dit qu’il est génial. Si ce qu’un écrivain écrit n’est jamais publié et qu’il n’a pas assez d’argent pour s’éditer à compte d’auteur, alors il se dit qu’il est vraiment génial. En fait, la vérité c’est qu’il y a très peu de génies. Les génies n’existent quasiment pas, il reste invisible. Mais vous pouvez être assuré que les pires gratte-papier ont une confiance inébranlable en eux-mêmes. Bref, les écrivains sont une race à éviter… »
Bukowski, Women
“ les masses sont partout
elles savent quoi faire :
elles ont de saines et meurtrières colères
pour de saines et meurtrières
causes. ”
Bukowski
« Opprobre, opprobre, Messieurs, opprobre, opprobre et opprobre »
Gombrowicz
"Je suis une espèce de brahmane à rebours, qui se contemple dans l'agitation."
Cendrars
"Louis-Ferdinand Céline est entré dans la grande littérature comme d’autres pénètrent dans leur propre maison. Homme mûr, muni de la vaste provision d’observations du médecin et de l’artiste, avec une souveraine indifférence à l’égard de l’académisme, avec un sens exceptionnel de la vie et de la langue, Céline a écrit un livre qui demeurera, même s’il en écrit d’autres et qui soient au niveau de celui-ci."
Léon Trotsky (The Atlantic Monthly, octobre 1935)
« Quand j'étais gosse, je voulais être un saint, trouver un remède à toutes les souffrances des hommes. Résultat : à 16 ans, je traînais dans tous les bordels d'Europe, une bouteille de gnôle à la main.»
Selby
“ C’est aujourd’hui le troisième ou quatrième jour du printemps... aujourd’hui, assis au soleil, là, je vous dis que je me fous complètement que le monde ait raison ou tort, qu’il soit bon ou mauvais. Il est et ça suffit... je le dis, non pas comme un Bouddha assis sur ses jambes croisées, mais inspiré par une sagesse à la fois joyeuse et solide, inspiré par une certitude intime. ”
Henry MILLER
“Bad jobs are good jobs when the writing is good.”
Raymond Carver (le deuxième, en partant de la gauche... juste à côté de Richard Ford)
“ La lâcheté est presque toujours due à la simple incapacité de suspendre l’activité de son imagination. ”
Hemingway
« Je vais mettre maintenant à la radio un programme mélangé de Fats Waller et de Mozart. Ils vont très bien ensemble. »
Hemingway, le 1ier juin 1950
“ Nous devons nous y habituer : aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n’y a pas de signalisation. ”
Hemingway
“ Quand j’abaisse les yeux vers ce foutu con de putain, je sens le monde entier sous moi, un monde qui chancelle et s’écroule, un monde épuisé et poli comme le crâne d’un lépreux. S’il y avait un homme qui osât dire tout ce qu’il pense de ce monde, on ne lui laisserait pas un pouce de terrain pour s’y tenir. Quand un homme apparaît, le monde lui tombe dessus et lui casse les reins. Il reste toujours trop de piliers pourris, trop d’humanité infecte pour que l’homme puisse s’épanouir. La superstructure est un mensonge et le fondement une vaste peur frémissante. Si par intervalles plus que séculaires, paraît un homme au regard avide et éperdu, un homme qui mettrait le monde sens dessus dessous pour créer une nouvelle race, l’amour qu’il porte au monde tourne en bile et il devient un fléau. Si de temps en temps nous découvrons des pages qui explosent, des pages qui blessent et flétrissent, qui arrachent des gémissements, des larmes et des malédictions, sachez qu’elles viennent d’un homme acculé, un homme dont la seule défense sont ses paroles, et ses paroles sont toujours plus fortes que le poids mensonger et accablant du monde, plus fortes que toutes les roues et les chevalets de torture qu’inventent les lâches pour anéantir le miracle de la personnalité. Si quiconque osait jamais traduire tout ce qui est dans son cœur, exposait ce qui est réellement son expérience, ce qui est vraiment sa vérité, je crois que le monde se fracasserait, volerait en éclats, et aucun Dieu, aucun accident, aucune volonté ne pourraient jamais en rassembler les morceaux, les atomes, les éléments indestructibles qui l’ont fait ce monde. ”
Henry Miller, Tropique du Cancer (trad. de Gérald Robitaille)
« En ce temps-là, je n’osais penser à rien d’autre qu’aux « faits ». Pour aller chercher sous les faits, il m’eût fallu être artiste, et on ne devient pas artiste du jour au lendemain. Il faut d’abord qu’on soit écrabouillé un bon coup, que soient annihilés les éléments de contradiction que l’on porte en soi, que l’on soit entièrement balayé en tant qu’être humain, pour renaître en tant qu’individu ; carbonisé et minéralisé afin de s’élever progressivement en partant du dernier dénominateur commun de soi. Il faut dépasser la pitié si l’on veut que la sensibilité parte des racines mêmes de l’être. On ne fabrique pas un nouveau ciel, une nouvelle terre avec des « faits ». Il n’y a pas de « faits » : il n’y a qu’un fait, qui est que l’homme, n’importe quel homme n’importe où dans le monde, est en voie d’ordination. Certains prennent la route la plus longue, d’autres la plus courte. Tout homme travaille à sa destinée à sa façon et personne ne peut lui venir en aide, si ce n’est par générosité, bonté et patience. Dans mon enthousiasme d’alors, bien des choses m’apparaissaient inexplicables qui éclatent aujourd’hui. »
Tropique du Capricorne, Henry MILLER
André Breton à Joseph Delteil:
"La question est de savoir si vous êtes un porc ou un con (ou un porc et un con)."
Réplique de Joseph Delteil (quelques années plus tard):
"Il vaut mieux avoir reçu cette lettre que l'avoir écrite".